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29/01/2008

La passante

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(Photo JLG)

 

Bonheur volatile

Du regard passant

Echeveau de mes rêves

Qui noie ce petit bonheur

Passons passante

Un vol étourdi

Vers un nulle part

Où tu t’affaires

Le sens de ta vie

Est dans ton cabas

Simple et attendrissant

Comme le sourire

Déjà déplié et offert

D’une passante

 

07:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

28/01/2008

Parole

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(Photo JLG, Bandol)

 

Acouphène d’un autre rivage

Tu partages du Nord au Sud

Des frissonnements inavouables

La tendresse aphasique

Hurle de tous ses vents

Pour accrocher tes mots

A quelque oreille attentive

Un cœur à pourfendre

Un bonheur à esquisser

Un imaginaire à combler

Un amour ...

...à découvrir

 

09:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/01/2008

Raz de marée

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J’ai un papillon bleu

Coincé dans la gorge

Que seule la mer

Peut délivrer de ses maux

J’ai un raz de marée

Dans la tête

Que moi seul peut inventer

 

07:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

24/01/2008

Sang

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S'enlever

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Je n’ai plus de secrets

Dans mon cœur

Que des envolées d’oiseaux

Riches de désirs volatiles et humides

De la glaise accrochée à mes doigts

Qui me noie dans la terre

Et m’attache à ce pays d’eau

Aux odeurs d’arum et de rhum

La lumière est trompeuse

Et strie mon iris de mille regards

J’y vois comme à travers ton œil

Habitant de ton âme

Ça croasse et mes paroles

Deviennent musicales

Presque chantantes

Du chant des anciens indiens

Et pourtant je te parle

De ce que nous ferons demain

Un océan entre les lèvres

Un sourire complice et familier

Au bord des rives de ton corps

Et les tambours qui ne se taisent pas

Une pirogue sous nos pieds

Nous partirons sous les nuages

comme les enfants

 

 

21:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

Rêver de graver

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Juste une pincée de sourire

Pour ne pas pleurer

Des corps rapprochés de femmes

Elaguer les souvenirs à épines

Pour garder le sommeil

Regarder le soleil

Pour devenir invisible

Juste écrire la recette

Du passage sur terre

Comme un enfant pleure le souvenir d’un album de coloriage emmené par la marée

Chercher sa mère

Une absence souvent très présente

Comme celle d’une caresse

De femmes aimantes

Un cri de goéland

Qui cisaille le ciel

Quelques pierres dans les poches

Qui trouent le fond des ailes de papillons

Pour rester les pieds sur terre

Juste le regard furtif

D’un renard sur ma terre

Qui me nargue de sa rousseur volante

Un réveil serein large comme

Une tartine de pain beurré

Un grand verre d’eau

Qui efface les ombres à venir

Ricaner un peu

De se savoir si peu

Et pourtant vouloir

Etre quelque chose

Entre les mains

De deux sœurs jumelles inventées

 

 

 

 

17/01/2008

sans rire

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J'écris sans rien me demander

comme un matin froissé par la lumière

quelques traces de ton désir

sur ma peau qui se déplie

Les écorchures des rêves

buissonnants de plaisirs

me rappellent la densité des regards

je me lève à la paupiére de tes mots

comme un amant solitaire et fragile

même pas triste

(si un peu)

que ce ne soient que des mots

quand je pourrai te donner

les rives de mon sourire

12/01/2008

Voeux de Bernard PAHIN

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Comme chaque année

ce couturier de la forme

ce sacré Bernard PAHIN

m'envoie ses Voeux

sur fond de découpage

juxtaposition de formes

couturage et amitié

Du primitif à la haute couture

B Pahin sait réinventer

le signe, il sait aussi en parler

avec ferveur et humanité

Merci à toi qui ne me liras pas

11:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

11/01/2008

Pour y voir

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La mer est invisible

Et je m’y suis allongé

Une parole sans ride

Au fond d’un abîme

Comme pour me souvenir

Que notre histoire

N’est inutile à personne

Changer de regard

Infime mouvement

De peau qui creuse le temps

Comme un sillon de terre labourée

Rester debout

Face à sa terre

Celle que l’on choisit

Linceul abandonné

De notre enfance

Rire croisé de nos rencontres

Autant de traces aveugles

Laissées par le silence des corps

Autant de rêves que le vent

N’efface jamais

 

01/01/2008

Douce Année 2008

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10:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)