11/01/2008
Pour y voir
La mer est invisible
Et je m’y suis allongé
Une parole sans ride
Au fond d’un abîme
Comme pour me souvenir
Que notre histoire
N’est inutile à personne
Changer de regard
Infime mouvement
De peau qui creuse le temps
Comme un sillon de terre labourée
Rester debout
Face à sa terre
Celle que l’on choisit
Linceul abandonné
De notre enfance
Rire croisé de nos rencontres
Autant de traces aveugles
Laissées par le silence des corps
Autant de rêves que le vent
N’efface jamais
15:32 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
juste la trâce d'une empreinte, amoureuse de la mer et du vent j'ai aimé cette lecture.
Écrit par : lutin | 14/01/2008
Merci à toi qui passe de temps en temps comme une empreinte d'une certaine fidélité et avec le plaisir de tes mots encore et encore...
Amitié
Écrit par : JLG | 14/01/2008
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