29/04/2021
Briser
(Photo JLG Afrique 82-83)
J’ai assoiffé les rivages de ton cœur ardoise de mes insomnies
Et ouvert les grands cils de la nuit
Pour sentir vibrer l’insondable
J’ai décousu l’aube de tes lèvres perle de pluie
Pour crier que nous sommes vivants
Longeant les murs blancs infinis infiniment blanc
Des regards saisissants qui ne se croisent
Pas par hasard
Profitons de l’injustice du bonheur graphe insensible
Pour ne pas éviter ni se plaindre
Laissons la nuit
Nous apprendre
Que le rêve
Est notre seule vérité lésion imprécise de la lune
Laissons le silence
Nous révéler quelque chose de la grâce
Dans son écrin muet
Je t’entends prendre soin de moi
Dans ton silence
Je t’entends m’écouter
16:06 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Superbe photo, très symbolique. Et ton texte puissant "révèle quelque chose de la grâce".
Enfin, tu reviens partager tes mots... Bon retour chez toi Jean-Luc. Ile
Écrit par : Ile E. | 29/04/2021
Oui, Ile nous en avons grand besoin ou longue attente. Je reviens un peu par ici, par chez moi, là où j'ai laissé quelques racines...et quelques amis...sans doute quelques restes de l'écriture pour ne pas sombrer et une vive envie de savourer les mots. Merci à toi, Ile.
Écrit par : GASTECELLE JL | 30/04/2021
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