30/04/2021
Corps
(Affiche imprimée à Grenoble après la confection de la fresque de la bouse du travail vers 74-76 pendant mes études et la réalisation d'une litho sur le bruit au travail.)
Petit retour en arrière, février 2020. De chez moi jusqu'en Avignon, dernière exposition fréquentée sur les traits de crayon et les pas de Ernest Pignon Ernest. Envie aussi de faire partager une ancienne expo de 2006 à Serres avec Guillaume Poupard.
http://www.francopolis.net/creaphonie/PoupardGastecelle-o...
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29/04/2021
Envol
Dans le haut vol qui m'emmenait vers une autre parole, la distorsion de la pensée a fait son œuvre et laissé les scories parlantes du manque du mot
juste équilibre pour expérimenter cette différence vivante du reste.
21:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
Poivre aux yeux
Je suis un graffiti en transhumance
Une éclisse plantée dans la chair
Je sors sans âme ni sourire
Humain in-humain
Ou l’inverse
Je me chausse de vos parcours tourmentés
Au « poivre bleu » de vos yeux
Vous êtes parfois la caresse
Qui me fait exister
vibrer
Et me souvenir du bonheur
Irisé de mon amnésie volontaire
Des vapeurs de cendres froides sur la pierre
un éclat de silex au bord de la paupière
Je m’humanise en me désocialisant
Je suis une pierre dans vos chaussures
Un charançon dans votre pitance
Je ne rêve que de votre volatile insolence
Une révolte qui nous régénère
Je voudrais être votre cri
S’insurgeant contre l’illicite
Pouvoir des hommes
16:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
Briser
(Photo JLG Afrique 82-83)
J’ai assoiffé les rivages de ton cœur ardoise de mes insomnies
Et ouvert les grands cils de la nuit
Pour sentir vibrer l’insondable
J’ai décousu l’aube de tes lèvres perle de pluie
Pour crier que nous sommes vivants
Longeant les murs blancs infinis infiniment blanc
Des regards saisissants qui ne se croisent
Pas par hasard
Profitons de l’injustice du bonheur graphe insensible
Pour ne pas éviter ni se plaindre
Laissons la nuit
Nous apprendre
Que le rêve
Est notre seule vérité lésion imprécise de la lune
Laissons le silence
Nous révéler quelque chose de la grâce
Dans son écrin muet
Je t’entends prendre soin de moi
Dans ton silence
Je t’entends m’écouter
16:06 | Lien permanent | Commentaires (2)