31/12/2007
Métamorphose
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30/12/2007
Critique de la poésie
Un extrait d'un poème d'Eluard (encore)de 1944 dans "Le LIT La TABLE
CRITIQUE DE LA POESIE
"...Maison d'une seule parole
Et des lèvres unies pour vivre
Un tout petit enfant sans larmes
Dans ses prunelles d'eau perdue
La lumière de l'avenir
Goutte à goutte elle comble l'homme
Jusqu'aux paupières transparentes
..."
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29/12/2007
Le bout du bout
Je suis de tous les bouts du monde
J’ai oublié sur les pétales altérés de mon cœur
Quelques larmes de bonheur gracile
Que l’hiver avait déposées frileusement
Dans un souvenir de givre
Un souvenir d’avant l’avant
J’ai arraché les mauvaises herbes
Des cicatrices refermées de mes aïeux
Et j’ai enfanté le silence du sourire
Que j’avais perdu dans mes batailles contre le temps
Les brumes réfutent mes élans d’amour
Il y a des rosées où les femmes sont belles
Et où elles se glissent chaudement
Dans les contours émerveillés de mon regard
Je vois l’invisible de leurs gestes
L’inconnu de leurs désirs
Posés comme caresses sur mon cou
Leurs mots sont recouvrants
Et je les bois avec infini saveur
Je suis de tous les bouts du monde
Et je te découvre à chaque illusion
De ne pas me tromper Poser
Mon pied sur un galet incertain
Frémir à la vue de ta chair
Etre en toute chose que tu croises
Un parfum de brume salée
Etalé sur la mer
La mer cette montagne que nous déplaçons
Pour nous rapprocher de l’infime
Je rêve encore comme les grands enfants
Que je te rencontrerai
Au bout du bout du monde
Là où personne ne va jamais
Là où je t’attends
11:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
26/12/2007
Choisir
Une foule toute noire qui va à reculons
La bêche entre dans le sol mou
Comme une fille fraîche dans des draps déjà chauds
La lune noie la nuit
Force reste pourtant aux preuves de la vie
Les YEUX FERTILES 1936
22:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
La Langue
"La parole littéraire ne délivre plus ni ne lie; mais a-t-elle, encore, pouvoir d'enivrer et de causer des cascades de sens qui, fouillant votre langue, vous la fasse désirer?"
Mathieu Bénézet "le roman de la langue" 10/18
UN HOMMAGE à un auteur qui a souvent fait naître mes désirs et mes réflexions,
comme ça pour finir l'année, aussi humain, que celle d'avant...
peut-être essayer de l'être un peu plus.
22:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/12/2007
Envie d'envies
Un sourire du ciel
Le regard des pierres
La cicatrice des océans
M’a réveillé ce matin
Très tôt
Le vent sur ma page
Efface le chagrin
Des jours sans lune
Comme si le matin
Renaissait
Très tôt
Du haut du rocher Caraïbe
J’ai des envies d’envol
Pour parler aux étoiles
Caresser le soleil
Pour ne pas mourir
Trop tôt
J’ai des herbes dans les yeux
Le temps ne s’arrête plus
Sur les talus de mon orgueil
Il y a des reflets de vie
Dans chaque chose
Très vifs
J’ai des envies d’envies
Qui me caressent
L’échine
Je me sens naître
A la force des pierres
08:07 | Lien permanent | Commentaires (4)