24/01/2008
S'enlever
Je n’ai plus de secrets
Dans mon cœur
Que des envolées d’oiseaux
Riches de désirs volatiles et humides
De la glaise accrochée à mes doigts
Qui me noie dans la terre
Et m’attache à ce pays d’eau
Aux odeurs d’arum et de rhum
La lumière est trompeuse
Et strie mon iris de mille regards
J’y vois comme à travers ton œil
Habitant de ton âme
Ça croasse et mes paroles
Deviennent musicales
Presque chantantes
Du chant des anciens indiens
Et pourtant je te parle
De ce que nous ferons demain
Un océan entre les lèvres
Un sourire complice et familier
Au bord des rives de ton corps
Et les tambours qui ne se taisent pas
Une pirogue sous nos pieds
Nous partirons sous les nuages
comme les enfants
21:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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