28/02/2010
Voyage Voyage
Je m’amnésie
Imprévisiblement
Un père visible ment
Le Réel touche les érosions
Sensibles de l’Imaginaire
Je m’accroche à mes rêves
Qui se confondent
A la palpation clinique
Du réveil
A l’évitement pulsatile
Du firmament
La pensée de l’Homme
Me confond
En incompréhension
Et en colère
Rien n’a d’égal
Que le changement de lit des rivières
La disparition inopinée
Du regard
L’obscurantisme des croyances
Ne permet
Que de masquer
La Loi du père
Générée par
Notre profonde dépendance
Nourricière
petitd’homme
Nous le resterons
Nous nous mesurons
A des cibles illusoires
Où notre liberté émousse
Notre propre réalité
Nous y perdons notre identité
En croyant la conquérir
Nous ne sommes que les scories
Du grand fleuve
Qui nous mène à la mer
incertaine
10:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
24/02/2010
L'encre de mes yeux
Cicatrice improbable cicatrice
Maintes fois évitée
Mes yeux font silence
Mon sourire même ne trahit rien
Il n’y a ni tristesse ni tristesse
Juste l’ennui vénéré
Des étendues à inventer
Des profondeurs sans limite
Des varices de la terre
Des hémorragies insolites
Du désir à venir
Page blanche écrite au burin de vos yeux
Naître d’une blessure invisible
Tannée par le temps
Geste répété offensif
Plus insignifiant qu’une ride
Déposée avec douceur
Comme un vent chaud d’hiver
Déplaçant les continents
Simplicité de vos gestes attendus
Ratures signifiantes de tendresse
Je me sens revivre de vos maladresses
De votre jeunesse
De votre force
Je vous rencontre
Enfin
Chacun de vous
Mon fils, ma fille
Précipitation inattendue
Des résurgences cicatricielles
Des berges de mon cœur
vous êtes ma chair
les enfants d’un désir im-parfait
que vous sublimez
vous êtes la voix
claire et limpide
qui m’arrache
des frémissements de larmes
de bonheur
vous êtes l’encre de mes yeux
18:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
07/02/2010
Immuable
C’est comme un matin
Aveuglé de silence
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Pas même mes lèvres
Crevassées et gercées
Par l’absence
Je t’écris un sourire
Dessiné par la peur
Cousu des cicatrices
Alignés de la vie
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Douleur inutile
Raturée de vos faiblesses
Malveillantes
Cesser de chercher
Reconnaissance
Rien ne bouge
rien ne frémit
Solitaire et nu
Mon regard me trahit
Comme il vous trahit
Je ne suis qu’un cri
Désarticulé né des
Faveurs de l’océan
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Je m’exhibe insolent
Pour mieux cacher
La peine qui m’étrangle
Celle d’un matin inutile
Main dans la main
à espérer le monde
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Je m’inconscience
A soulever les vagues
Je m’impuissance
A me révéler
Humain
Rien ne bouge
Rien ne frémit
11:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
02/02/2010
Il y a des jours
Ombre de Fête
Ancrée dans les sinuosités
De mes réveils d’enfant
Quand c’est dimanche
Et que l’on n’a pas école
Ride d’un bonheur fugitif
Lisse et doux comme une caresse
Lorsqu’on réalise
La collusion du réel
Celle là même que l’on n’imaginait plus
Comme un second réveil
Un réveil d’exception
Où tout pourrait être différent
Où le monde se construit
Sur des falaises inventées
Plus vraies que vrai
Où les séismes ne sont
Que les bougonnements de nos cœurs
Une phrase d’un grand auteur
Apprise pour sa dernière dissertation
Un refuge solitaire
Où s’infiltre le soleil
Ce n’est que l’ombre de la terre
Et pourtant si fragile
Il y a des jours
Comme ça
Où même le dimanche
On va à l’école
Persuadé
Que tout peut changer
08:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)