28/02/2010
Voyage Voyage
Je m’amnésie
Imprévisiblement
Un père visible ment
Le Réel touche les érosions
Sensibles de l’Imaginaire
Je m’accroche à mes rêves
Qui se confondent
A la palpation clinique
Du réveil
A l’évitement pulsatile
Du firmament
La pensée de l’Homme
Me confond
En incompréhension
Et en colère
Rien n’a d’égal
Que le changement de lit des rivières
La disparition inopinée
Du regard
L’obscurantisme des croyances
Ne permet
Que de masquer
La Loi du père
Générée par
Notre profonde dépendance
Nourricière
petitd’homme
Nous le resterons
Nous nous mesurons
A des cibles illusoires
Où notre liberté émousse
Notre propre réalité
Nous y perdons notre identité
En croyant la conquérir
Nous ne sommes que les scories
Du grand fleuve
Qui nous mène à la mer
incertaine
10:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
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Un texte prémonitoire, c'est ainsi que je l'ai lu.
Écrit par : lutin | 02/03/2010
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Toujours le même plaisir à te lire. Très beau poème qui touche à la mémoire, l'ancestrale vissée à soi comme une empreinte ; et l'instant, fugace et éternel dans lequel se débat la vie à créer.
Écrit par : Ile E. | 02/03/2010
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Prémonitoire et ancestrale
deux mots qui se marient si bien
qui nous donnent encore la force de se battre
la force de la vie
merci de la prolonger ainsi
par votre complicité
amitiés
jlg
Écrit par : JLG | 21/03/2010
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