07/02/2010
Immuable
C’est comme un matin
Aveuglé de silence
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Pas même mes lèvres
Crevassées et gercées
Par l’absence
Je t’écris un sourire
Dessiné par la peur
Cousu des cicatrices
Alignés de la vie
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Douleur inutile
Raturée de vos faiblesses
Malveillantes
Cesser de chercher
Reconnaissance
Rien ne bouge
rien ne frémit
Solitaire et nu
Mon regard me trahit
Comme il vous trahit
Je ne suis qu’un cri
Désarticulé né des
Faveurs de l’océan
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Je m’exhibe insolent
Pour mieux cacher
La peine qui m’étrangle
Celle d’un matin inutile
Main dans la main
à espérer le monde
Rien ne bouge
Rien ne frémit
Je m’inconscience
A soulever les vagues
Je m’impuissance
A me révéler
Humain
Rien ne bouge
Rien ne frémit
11:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je m'inconscience
je m'impuissance
créer ses propres verbes, j'aime.
Écrit par : lutin | 19/02/2010
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