16/01/2010
Bernard PAHIN
Je ne vous reparlerai plus
De Bernard PAHIN
De cet artiste atypique
Comme on dit…
Je vous parlerai de l’homme
Qui comme chaque année
Avec méticulosité
attention
M’adresse ses vœux
A travers un travail
Cousu d’encre et de lumière
Cousu de tendresse et de générosité
Je vous parle de cet homme
Qui accumule des morceaux de vies
Des parcelles de souvenirs
Et sait même tisser
Des relations fraternelles
Avec un talent
Qu’on n’apprend pas dans les livres
Tout au plus
Autour d’une table
Ou au détour d’une rue
où il expose parfois
comme on attend
le rendez vous
avec l’imprévisible
18:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2010
Yannick et Blaise
Je pense à toi Yannick St Louis
Et à tes frères d’Haïti
A Blaise du Lorrain
Et à ses peurs des coups de feu
Je pense à tout cet arc Caraïbe
Soumis aux spasmes de la terre
Ici je vous écris dans la neige
Avec des flocons dérisoires
De pureté
je rassemble toutes les forces
humaines et inhumaines
pour caresser mon impuissance
et donner à ceux qui peuvent
ouvrir votre sourire
dans ce chaos indescriptible
juste une once de passion
des larmes déjà asséchées
des mots
dont l’écho me revient
en plainte lancinantes
belles comme la force
que vous déployez
à vous battre
avec les mains
de vos corps
les mêmes mains
que tu me tendais
quand je t’ai rencontrée18:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
02/01/2010
Palabres
J’entends encore
Mes éclats de pleures
A regarder cet étranger
Si étrange
Qui n’était que moi même
Et qui pourtant me paraissait
Si différent
Revenant d’un voyage
Que je n’avais choisi
Dans aucune brochure
Et qui m’a emmené
Plus loin que tous
mes rêves ensevelis
dans un fugace moment de réflexion
le temps s’était arrêté
pour me laisser
me reconnaître
ré habiter le monde
des humains
que j’ai toujours tant de mal
à comprendre
et surtout à aimer
(il doit s’agir de moi)
plus de deux ans déjà
et ce matin je me suis croisé
dans ton regard
ami
qu’on t’a enlevé
dans une douleur
dont l’écho
a réveillé les larmes
de mon cœur
fait palpiter mes yeux
les lames de l’oubli
et nous avons parlé
longtemps
parlé de cette douleur
inhumaine
et sereine
qui l’espace
d’un instant nous rappelle
à la horde
à l’instinct
sauvage et unifiant
presque semblable
aux embrassades
des vœux de nouvel an
que je partage ce jour
avec tous ceux
qui ont fait ce voyage
d’une façon ou d’une autre
et qui gardent la trace indélébile
de leur reconstruction
18:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)