08/11/2009
Retard
Mémoire de terre et d’eau
Mémoire engloutie sans le savoir
dans le s’avoir limbique de nos émotions
Mes moires de mon enfance
La peau des pierres écorchées
Qui nous murmure à l’oreille
L’aube des rêves fécondés
Que nous ne ferons jamais
Les rives de nos sables qui infiltrent la mer
Pour inventer des îles
Où ne vieillirons pas
Le soleil accroché au ciel
Comme dans un dessin d’enfant
Il est en haut à gauche
Mirage soutenant le temps
Imperturbablement
inéluctablement
Pour nous faire croire
Que nous avons grandi
Comme il le fallait
Les mots dans la bouche
Désir erroné masqué de se parler
Quand personne ne sait
Qui l’a construit
Qui nous construit
Et ces odeurs de terre
Familières et inconnues à la fois
Qui habillent nos pas incertains
Vers la fuite originelle
Rencontre quotidienne
D’une image façonnée
Par mille regards échangés
Celle des matins de jasmin
encore transi par la nuit
quand à la radio on commémore
la chute du mur de Berlin
je suis déjà en retard
je suis tout autant en avance…
en avance...avance...
16:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Mémoire, nous avons tous une méthode pour l'exprimer. Je l'ai fait autrement cette nuit, mais cela en est une forme. Trés beau duo entre texte et photo
Écrit par : lutin | 17/11/2009
Mémoire oubliée
traces indélébiles
de l'absence
représentation indisable
de notre existence
c'est chercher dans le sable
de nos fondations
le liant de notre hippocampe
amitiés
jlg
Écrit par : JLG | 21/11/2009
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