09/10/2009
Déplier le bonheur
Il fallait rêver d’une envolée
D’une absence définitive
D’un souvenir d’écorchures aux genoux
Des moments inspirés où l’on se sentait invincible
Il faut bien se réconcilier avec cette terre coquelicot
Renoncer aux odeurs de thym et d’argile humide
Préserver ces regards et ces mots qui vous construisent un squelette
Unique
Au risque
De naître pour rien
Dans cette absente absence
Un souffle de vent à peine ébauché
Une larme qui renonce à couler
Une paupière qui n’en finit pas de parler
Un sourire qui se dévoile et inonde le monde
Un voile enveloppant de tendresse
Un désir
Déplié sur le cœur
Comme un mot doux l’oubli d’un glissement de bonheur
Décaler le regard
Jusqu’à entrevoir le silence
Vous crever la voix
20:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Alors la vie n’en finit plus de couler, les bois se déchirent de leur silence et la vie passe de l’âge de l’enfance à celui d’une coque disloquée par les regrets.
Il fallait remonter jusqu’à la mer, s’écorcher de l’arbre vif aux récifs noirs des tumultes, gagner le souffle large du vent pour déchirer ces voiles du passé et naître, n’être…qu’un bateau vivant.
Écrit par : vivian | 10/10/2009
Un bateau vivant ivre de vie
qui ne demande qu'à se souvenir
raccommoder le passé
des plis du présent
qui nous révèle à nous-mêmes
Merci vivian
Écrit par : JLG | 10/10/2009
déplier le bonheur...
c'est beau, se souvenir qu'il existe, lui faire prendre les vents, le mettre au soleil, lui faire prendre la mer. Un bonheur comme un drap un peu rêche oublié qui ne demande qu'à se déployer... à vivre
Écrit par : passante | 11/10/2009
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