09/07/2009
Parole d'arbre
Paroles d’arbre
Inspirées par le vent
Traces longilignes de tes souvenirs
Tu connais toutes les histoires
De pierres
qu’elles te racontent
Les soirs de bourrasque
Quand le vent est si fort
La nuit si noire
qu’aucune parole humaine
n’est audible
J’entends tes fibres se tendre
Parfois même quand mes yeux te caressent
Je les sens palpiter
Se déchirer s’ouvrir
Se fendre
Quand tu n’as plus donné de fruits
Je t’ai gardé à l’ombre de mes mains
Pour graver en toi
L’histoire de ta vie de cerisier
Je t’ai creusé à m’abîmer les mains
J’ai cherché en vain
Le cœur qui t’animait
J’ai sculpté comme un chirurgien
Eclisses après copeaux
Les contours de tous tes maux
Avant que tu m’apprennes
L’essentiel des mots
Rien n’est à dire
Que l’on ne puisse faire
Dans le silence du regard
Rien n’est à dire
sinon que
t’écouter vraiment
Je t’é-coute
14:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
comme un cerisier qui se croirait en pays Dogon...
Écrit par : passante | 10/07/2009
comme un cerisier qui se croirait en pays Dogon...
Écrit par : passante | 10/07/2009
Je dois avoir des gènes Dogon chère passante
pour leur riz inimitable (pas chinois)
pour cette traversée magique de ce pays
il ya déjà bien longtemps
où ces hommes n'étaient pas encore envahis...
et où le temps est à reconsidérer.
Écrit par : JLG | 02/08/2009
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