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14/06/2009

Lueur

img543.jpg
(Photo jlg)

Il reste comme une odeur de cannelle

Sous mes paupières aveuglées de bonheur

Un reste d’acidulé, une carambole à peine mûre

Qui se méprend de l’humidité à couper au couteau

Il y a comme un sourire de terre

Qui se répand dans la brise amère de mon littoral

Une saveur minérale qui envahit le bras des hommes

Un courage qui les rend beaux et me réconcilie avec leurs cris

C’est comme une avalanche sous ses pieds

Une terreur exquise qui réchauffe  les traits tirés de tristesse

Et chasse l’injustice un instant seulement

Un instant unique

Qui suffit à mon bonheur

Trouver la paix

Nous qui ne sommes que de vulgaires locataires

De cette terre que nous croyons posséder

Et où nous agissons sans respect

Autant envers elle qu’envers nos frères

(« semblables » serait une hérésie évidente)

En propriétaires bien éphémères…

J’ai le goût sucré des framboises

Du jardin…les cerises cette année n’ont pas donné

Un peu comme moi…

Difficile de donner cette année

Et pourtant tant envie d’éclairer des regards

Tant envie de l’esquisse d’un sourire

Qui accélère le cœur et détend les lèvres

Tant envie de vivre

Noyé dans le regard d’un enfant

Qui me donne sa confiance

 

22:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Nous ne sommes que les passagers laissant nos pluies d'orage, la libellule éphémère et si légère ne souille pas, elle ne vie que pour procréer et s'en retourne dans le néant sans aucune marque.
Un trés beau texte.

Écrit par : lutin | 16/06/2009

Laisser la trace d'aucune trace
L'essentiel presque atteint
juste la trace du passage
oui Lutin s'en retourner
sans laisser trace
n'est ce pas la plus belle façon
de marquer sa TRACE

Écrit par : JLG | 20/06/2009

Les commentaires sont fermés.