31/08/2008
Tout
Oppression silencieuse
De tes mots
Que je n’entends pas
Pression du jour
Qui refuse
L’appartenance
Les ombres se caressent
Comme un jeu insolite
Du soleil
Je touche au murmure
Et la lumière dyslexique
Partagent
Mes mots
En cris de guerre
Si le silence s’impose
Le bruit envahit
Ma clameur
Et me rapproche
De l’indicible
Et je te dit
Ce que je ne sais dire
Qu’avec les yeux
Un rai de tendresse
Qui affole les oiseaux
Peut-être l’insignifiant
Qui convoque la puissance
Du partage
Un rien de rien
Qui dit tout
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29/08/2008
Lumière étroite
Etroite lueur du jour
Où l’on s’invente
Un avenir
Désir étroit saturé
Des Noirs
De nos envies
Tes rêves sont les miens
Et je m’éclipse en toi
Comme un amant
Fossilisé dans ta chair
Mon sang coule en toi
Comme un partage
qui ne nous sépare pas
Aimer les bleus
A en perdre raison
S’offrir les rouges
En passion indécente
Atteindre les Noirs
De nos folies respectives
S’étreindre au jour qui s’éteint
Pour avaler la nuit
Le silence s’éteint
Sous nos regards
17:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2008
Ne pas écrire
Bleue comme
La fissure de la mer
Bleu vulnérable
De l’automne à paraître
Les blessures seraient-elles
Les sens de la vie
J’ai posé
Un buvard sur ma bouche
Pour aspirer les larmes des maux
Aligné consonnes et voyelles
Pour articuler ton nom
Et me sauver de l’attente
répétitive des profondeurs
rêver
que le bleu est bleu
couleur tentaculaire
de l’oubli
où je me noie
et refoule sans cesse
les aspérités
de l’arc en ciel
je trace
comme une peinture de guerre
avec mes doigts sur ma poitrine
l’insondable cri bleu
qui vient de nulle part
et qui pourtant m’habite
17:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
10/08/2008
Vacant
Je m’épuise à ne rien faire
Attendre le crépuscule
Pour enfin deviner les étoiles
Ce long murmure obsessionnel
Qui doit me rendre à moi-même
Solliciter l’oubli
Pour enfin remplir
Cette béance du petit matin
Avant d’attendre encore celle du lendemain
Qui sera identique
Et pourtant différente
Puisque toujours inutile
Je reconstruis un futur avec les marées
Du passé
Ecumant quelques souvenirs
Qui me rigidifiaient l’échine
Je vais bien
Et pourtant quel réchauffement
Quel regard arraché à un passant
Me décale de ma place
Celle qui me convenait
Sans doute si mal
Il y a une sorte de reflet
Dans la pierre
Où je m’imagine
Un mur blanc que je reconnais
Et où est ma place
Il y a du ridicule
A se poser ces questions
D’ailleurs je ne m’en pose pas
"Et l'espace blanc qui suit n'est pas encore la mort"
(Arpino Parfum de Femme)
18:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)