21/08/2008
Ne pas écrire
Bleue comme
La fissure de la mer
Bleu vulnérable
De l’automne à paraître
Les blessures seraient-elles
Les sens de la vie
J’ai posé
Un buvard sur ma bouche
Pour aspirer les larmes des maux
Aligné consonnes et voyelles
Pour articuler ton nom
Et me sauver de l’attente
répétitive des profondeurs
rêver
que le bleu est bleu
couleur tentaculaire
de l’oubli
où je me noie
et refoule sans cesse
les aspérités
de l’arc en ciel
je trace
comme une peinture de guerre
avec mes doigts sur ma poitrine
l’insondable cri bleu
qui vient de nulle part
et qui pourtant m’habite
17:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
déclinaison du bleu
outremer
les étoiles admirent
d'en haut
cette peinture
de guerre lentement
dessinée sur ta poitrine
ce poème est très beau Jl
en tout cas il me touche beaucoup
amicalement à toi. :)
Écrit par : if6 | 29/08/2008
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