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10/08/2008

Vacant

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Je m’épuise à ne rien faire

Attendre le crépuscule

Pour enfin deviner les étoiles

Ce long murmure obsessionnel

Qui doit me rendre à moi-même

Solliciter l’oubli

Pour enfin remplir

Cette béance du petit matin

Avant d’attendre encore celle du lendemain

Qui sera identique

Et pourtant différente

Puisque toujours inutile

Je reconstruis un futur avec les marées

Du passé

Ecumant quelques souvenirs

Qui me rigidifiaient l’échine

Je vais bien

Et pourtant quel réchauffement

Quel regard arraché à un passant

Me décale de ma place

Celle qui me convenait

Sans doute si mal

Il y a une sorte de reflet

Dans la pierre

Où je m’imagine

Un mur blanc que je reconnais

Et où est ma place

Il y a du ridicule

A se poser ces questions

D’ailleurs je ne m’en pose pas

 

 

"Et l'espace blanc qui suit n'est pas encore la mort"

(Arpino Parfum de Femme)

 

18:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

l'espace blanc est ce vide que l'on habille de ces mots du coeur qui subliment la poèsie ! bise amitié

Écrit par : souvienstoi | 13/08/2008

Espace blanc, espace vide, espace tout court pour ceux qui manquent d'air libre. Le bleu sied mieux aux cieux. Sourire, c'est pas mourir c'est survivre dans l'espace entre les lignes.
Merci JLG.

Écrit par : strand | 14/08/2008

Les commentaires sont fermés.