02/05/2006
Deux soeurs
Là
Je n’écris pas
Je décris
La prémonition aiguë des caresses
Qui bande la raison et nous redresse.
La maison des enfances impénétrable
Inculpe les lésions en souffrance.
Immaturité rasée de la vieillesse.
Ne pas s’empêcher d’y voir
Ce reflet de pure transparence
Qui agite sur ta peau éteinte
Les jarretelles étranglées du désir.
Imprécis souffle d’orgueil
Qui déracine l’émotion pourpre.
Le souvenir effacé figé
De l’apparition du feu dans la plaine.
La plaie de la fécondation du plaisir.
L’abrasion ténue et glabre
De notre fragile incandescence
à maîtriser l’inconcevable
nous rend parfois superbes et indécents…
Il y a comme un écartement des herbes dans la main
L’ombre agrandie du frémissement à nos tempes
Rien parfois ne nous sépare de l’humain
21:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Nous avons tant rêvé
Tant vu les images tomber des yeux
Les routes, trouver leur fin
Hurler les faces d’anges pris dans la pierre
Et buter les oiseaux contre le mur du monde
Nous ne parlons pas
Bien sûr que les grands espaces nous hypnotisent
Puisqu’à l’épreuve du regard nous entendons l’horizon d’un visage
L’intuition des rivages
Et les côtes qui n’en finissent pas…
Dire le lien et l’exil du lien.
Ozalik
Écrit par : Ozalik | 05/05/2006
Madame, Monsieur,
J'apprécie beaucoup les peintures de votre album. Voilà, c'est dit. Quoi d'autre ?
Écrit par : Stéphane Mettetal | 10/05/2006
pour Ozalik...tellement aimé tes mots que je croyais te connaitre...
et je m'aperçois que je me trompe
ce qui rend mon intuition
faillible et en exil
tant pis
je te croiserai donc
comme un passant
un passant revenant
jusqu'à l'épreuve du regard
oui je le dis aussi...
Écrit par : JLG | 11/05/2006
pour stéphane...Rien d'autre sans doute
et c'est déjà beaucoup
Deux soeurs est le titre de la peinture de KLA
Le texte vient sur la peinture (c'est la cas ici) ou la peinture vient sur le texte...
Écrit par : JLG | 11/05/2006
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