04/08/2012
Le poète a toujours raison
“écrire le jour, ses odeurs, ses lueurs, ses rumeurs. Ce qui s’approche, s’éloigne” et le lieu même de cet enjeu : le poème “comme une fenêtre. Un petit rectangle de mots qui donne sur ce qu’on ne sait pas”… Jacques ANCET
Entends la chanson
De mon cœur
Elle ouvre des petits carrés de mots
Comme des fenêtres ouvertes
Des souvenirs de rues
L’absence toujours présente
De l’infime si peu infime
Accumulation de « si peu de choses »
Qui remplissent une vie
J’ai asséché le dictionnaire de mon corps
Pour te parler avec les éclats de roche
De mon cœur
Mon aphonie te raconte
La fragilité d’être au monde
Ces si longs silences de l’âme
Qui se dispersent
Comme autant de rêves
A réinventer, à s’approprier
Tu lis en moi l’illettrisme de mes sentiments
Mes déserts et mes tempêtes
Les seules choses insaisissables
Que je possède vraiment
Que je te donne
09:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Touchant tant vos mots me parlent.
Bien à vous.
Écrit par : Alain Gojosso | 05/08/2012
Merci de ce commentaire qui touche l'émotion
qui me touche vraiment
sincèrement à vous
JLG
Écrit par : JLG | 05/08/2012
Les commentaires sont fermés.