28/11/2010
Même
(E Pignon Ernest)
Même sur la Côte d'Azur
on meurt de froid aujourd'hui
oui on meurt aussi en Haïti
et on mourra encore
dans le silence d'une porte cochère
ou sous une bâche tendue à la hâte
on meurt et on se bat encore
pour des rivages invisibles
qui n'appartiennent qu'à nous
l'espace d'un regard
on se souvient alors de notre humanité
fragile tentatrice
où il perd ses vers
parole à (re)conquérir
dans un corps à corps
où la peau fait décor
17:53 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Et nous faisons quoi ? si ce n'est de nous sauver d'abord pour ouvrir notre porte à l'autre
Écrit par : anonyme | 28/11/2010
On meurt aussi d'isolement lorsqu'une poignet de porte se casse, l'indifférence comment la guérir, et là ce n'est pas une question de gouvernement.
Écrit par : lutin | 30/11/2010
oui anonyme, si ce n'est de nous sauver, c'est en prenant soin de nous que nous serons capables de tendre une main vers l'autre
Lutin, je ne sais qui nous gouverne vraiment mais peu importe, je sais que la souffrance ne se partage pas vraiment non plus mais qu'il y a des gens sensibles à la différence sans indifférence
et qui réparent les portes cassées sans attente de retour.
Amitiés
JL
Écrit par : JLG | 14/12/2010
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