24/04/2010
Le sommet du gouffre
De l’obscurité du soleil
J’ai tiré le champ aveugle
De la vérité
Les leçons cent fois remises
A l ‘ouvrage
Obsession figée
D’une humanité sans rides
Qui impose le manque
Comme la seule perception
Tactile du réel
Evanescence des plis de ma mémoire
Des pensées froissés
Par l ‘indignation
J’écris tes aléas
Partie congrue du désir
Fils tendus de mon inertie
Comme on lève son verre
A la révolte
Je me révèle
Dans l’absence du regard
L’ incompréhension des pierres du rêve
L’appréhension d’un toucher de peau
L’éclat soudain lumineux
De la tristesse
Ma chair n’en finit pas
De troubler mon sommeil
D’ondes vives
Séparant les persiennes
Il est tard
Et pourtant
Je sens poindre le jour
Je sens les mots m’envahir
De ce qu’ils ne peuvent dire
18:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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