04/04/2010
Par delà les nuages
« Il y eut les landes sauvages, et puis il y eut le rivage, et puis il y eut l'océan. Partir toujours et n'arriver jamais. On quitte les lieux, on quitte les autres, après, on se quitte soi-même. On ne se remet jamais de tous ces départs, de tous ces abandons. On vit dans un temps écrasé. »
Franck
C’est vrai
On ne se remet jamais
De tous ces départs
On recristallise
Les contours du cœur
Ecorchure après écorchure
Nous avons la patience des pierres
A nous déliter
Avec délicatesse
Avec pudeur
En silence
Ce tremblement de rosée
Nous émeut encore
Tout est muet
Dans le sillage des mots
Il n’y a que le blanc
Qui efface le bleu
Un rêve incertain
Crevasse nos réveils
Qui efface le poids du vent
L’humidité a le pouvoir des herbes folles
Un vallon me poursuit
Assèche ma paupière
Il est temps
De tant de temps
Les larmes de tes mots
Risée inattendue
Tendue de lumière
Partage le rêve
Nuages
Destination de l’improbable
Où l’émotion
S’écrit
Comme une pluie de fleurs
11:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Névé en espoir l'immaculée qui temps danse...
Bien à vous
Écrit par : Alain Gojosso | 04/04/2010
Tendance soutenable
d'un espoir tant à-temps-dû
nu-age ou né-vé
la force intemporelle soutiendra
notre rage
de vivre
Merci à vous Alain G
Écrit par : JLGastecelle | 04/04/2010
Juste un passage, comme ces nuages en destination de l'improbable, c'est tout à fait cela
Écrit par : lutin | 11/04/2010
passage nécessaire
comme un tremblement de rosée
Merci
Amitiés
jl
Écrit par : JLG | 15/04/2010
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