18/04/2010
For the Times
Je croyais que nous ne nous quitterions jamais
Les camarades de lycée
Les camarades de révolte et de tendresse
Ces inséparables à la nuque transparente
Ces enfants déjà hommes qui possédaient l’avenir
Leurs mots de verre tranchaient la vie
Avec l’insolence de la générosité
D’une lame bien acérée
Nous regardions les étoiles à l’unisson
Comme une mauvaise troupe dans ses tranchées
Les herbes folles balayaient nos visages juvéniles
Les interdits nous interdisaient allégeance
Dylan chantait
Biga écrivait
Pignon ernest dessinait
Nous rêvions
( Effeuiller quelques lettres
Et sourire des mots
Ebauchés au feu de mes yeux
Simplicité du levant
Où ma main se lie à la tienne
Pour dessiner les contours
Volatiles des pigments de l’amour
Noce incertaine des berges
Vierges de nos silences
Je te répète mon île
Jusqu’à t’écrire ma folie
D’homme )
Nous avons cloturé
Nos cœurs
Sans même nous en apercevoir
Pourtant l’impossible ne nous a jamais quitté
Il nous traverse
A chaque geste de bonté
De justice
Nous sommes-nous vraiment quittés
13:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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