25/11/2009
Tanezrouft
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19/11/2009
Ebauche
J’ai enfanté le silence
Une voix de braise
Aux écorchures de sève
Pénètre insidieusement
Ma mémoire infantile
Sondant mon amnésie
Je me rapproche de moi
Je me souviens du rien
Qui modelait tout
Du tout qui m’appartenait
En rien
Hallucination du passé
Toujours présent
Je scarifie
Le squelette
De mes peurs
Dépassées
La vilaine balafre
Du manque
Se perpétue
A l’infime
D’un réveil
Répétitif
Contaminant
Le premier mot
Que mes lèvres
Ont porté
Assaillant
Vacillant
Etrange épreuve
De la tentation
D’exister
Le silence pour le dire
18:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
08/11/2009
Retard
Mémoire de terre et d’eau
Mémoire engloutie sans le savoir
dans le s’avoir limbique de nos émotions
Mes moires de mon enfance
La peau des pierres écorchées
Qui nous murmure à l’oreille
L’aube des rêves fécondés
Que nous ne ferons jamais
Les rives de nos sables qui infiltrent la mer
Pour inventer des îles
Où ne vieillirons pas
Le soleil accroché au ciel
Comme dans un dessin d’enfant
Il est en haut à gauche
Mirage soutenant le temps
Imperturbablement
inéluctablement
Pour nous faire croire
Que nous avons grandi
Comme il le fallait
Les mots dans la bouche
Désir erroné masqué de se parler
Quand personne ne sait
Qui l’a construit
Qui nous construit
Et ces odeurs de terre
Familières et inconnues à la fois
Qui habillent nos pas incertains
Vers la fuite originelle
Rencontre quotidienne
D’une image façonnée
Par mille regards échangés
Celle des matins de jasmin
encore transi par la nuit
quand à la radio on commémore
la chute du mur de Berlin
je suis déjà en retard
je suis tout autant en avance…
en avance...avance...
16:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
01/11/2009
Tout ce qu'on se dit
Tout ce qu’on se dit
J’ai fini par céder aux injonctions répétées de ma fille, j’ai lu Marc Levy.
Certainement le désir insoupçonnable d’être un père à l’écoute, pas définitivement ringard.
Surtout ne pas couper ce lien fragile qui nous unit…
Cette fine toile d’araignée tissée par la rosée du matin qu’une goutte superflue met en péril.
Essayer de repeupler cette surdité de ton enfance
Cette amnésie essentielle – sans doute – pour pouvoir te permettre de t’éloigner de moi…
« Se pouvait-il que cette vie qui t’avait fait si mal ait préservé chez toi les rêves d’enfants que nos libertés ont étouffés ? »
Ce rêve d’horizon de folie
Cette mémoire oubliée
Où naissent les enfants
15:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)