24/04/2009
S'avoir
Le vent déplie le temps
Et disperse ma logorrhée
Sans le savoir
Turgescence de mon immobilisme
Je m’épuise à écouter
L’inaudible du savoir Savoir S’avoir
Savoir l’inacceptable
Comme un cristal sous la glaise
Je devine l’arrogance
De ma plainte
Impalpable et dilatée
Un réveil charnel déplacé
Ectasie inviolable
D’une intimité
Qui s’expose
à ma connaissance
comme si je ne savais pas
mais qui ne sait
l’ultime caresse
sur une peau mal fardée
qui renie l’évidence
danse érotique ébauchée
presque plaisir de savoir
à voir
Ne pas vouloir savoir
Et pourtant s’avoir
S’avouer
L’inavouable
De la certitude
L ‘oppression du Réel
Ebrécher larmes fatales
Choisir un talus d’herbe fraîche
Pour en sourire
Encore et encore
Ne pas cesser l’écrit
S’accorder au futur
Des lunes rondes
Comme des ventres de femmes comblées
Et belles qui vous convoquent
Au voyage
08:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Je passe et je regarde et je lit..comme c'est beau..
J'ai fermer déffinitivement mon blog
Mais tu peu trouver une dernière trace à ce lien...
@ plus...bisous
http://pant.savarts.com/
lien chez sonia...
Écrit par : IsaBersée | 29/04/2009
Une réussite totale ce poème. Merci.
Écrit par : lutin | 01/05/2009
Merci à vous deux, lutin et Isa
Merci de cette fidèle fidélité
de ces mots tendus de tendresse
qui m'aident à écouter l'inaudible
Écrit par : JLG | 08/05/2009
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