18/10/2008
Toucher le Réel
Presque porté par le vacarme
Infernal de mes mots
Je résiste à tenter
De me reconnaître
Dans les poignées de terre
dispersées par le vent
Même si plein d’a tout
Je me brise en déferlantes
Au rebord de mes larmes, de mes lèvres
Et me persuade
De la possibilité de l’île
Cette provocation insalubre
De mimer la phobie humaine
Trace sur ma peau
Les mille regards
Qui ne me voient pas
Ceux là mêmes
Qui dans ma transparence
Ont courbé l’échine
A mon humanité
Oui je suis de ces chairs
Qui revendiquent
La parole du soleil
Fenêtre aveuglante
De mes désirs brillants, passagés
Vaste reflet insignifiant
D’une âme impalpable
Capable d’arrêter le temps
Et de vivre en silence
J’ai une joie incompréhensible
Et pourtant bien réelle
Un chapelet de souvenirs
Qui donnent à mon sourire
cet air séducteur et penseur
de ce temps où le futile
a forgé ma vérité volatile
un sourire comme une vallée
où la pluie ne s’y égare plus
un semblant de bonnes manières
pour nous faire croire
que nous ne sommes pas partagés, écartés, déchirés
miroir de faille
aussi inévitable
que le pain sur la table
pour les enfants
11:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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