17/10/2008
Maudite galette
Maudite galette
Née de la boue des grands fleuves
Tu simules l’invraisemblable
De la mort au ventre
Comme une rature sur le sable
Une épine sur un arbre sec
Tu dissimules l’insoutenable
Des rêves d’enfants
Cela n’affecte personne
Notre conscience superflue
Ignore les contours de la faim
Se délite la culpabilité incertaine
D’être d’un autre monde
C'est tendre la main
A l’inconnu
Regarder le soleil
les yeux dans les yeux
pour ne plus
rien
voir
12:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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