24/05/2008
Humeur tu meurs
Vos larmes ont inondé mes poumons
Vos cris me sont devenus inaudibles
Et les acouphènes de vos plaintes
Restent stériles aux berges de mon cœur
Je croyais vous connaître
Et je me noie dans les boues épaisses
De vos lamentations insignifiantes
Votre impertinence vous a quitté
Votre conformisme vous étouffe
Et crèvera le réveil des terres endormies
Vous ne vous voyez même plus
Dans votre médiocre (in)suffisance
Et votre révolte est un leurre
Je ne suis pas de ce monde
Vous n’êtes pas mes amis
Et je vis pourtant sans vous
Avec mes cris arrachés à ma chair
Mon indifférence ne vous nourrira pas
Elle se décline en une profonde déception
De la confiance que je n’aurai plus
Je n’ai plus de larmes
Plus de mots
Que de la colère
12:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
17/05/2008
Blanc
Blanc JLG
16:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)
14/05/2008
CICATRICE
Juste pour l'oubli
peindre l'irréparable
du désir
comme une pluie fine
qui vous aveugle
18:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2008
A l'enfant qui nous continue (Paul BADIN)
L'enfant fugace
(fragment 5)
extrait de RICERCAR de Paul BADIN ED L'AMOURIER
"Il ne se souvient guère de ses couchers, persuadé qu'il est, pourtant, d'avoir été bercé, choyé comme tant d'autres.
Où sont aujourd'hui les caresses anciennes, les murmures de velours et de nuit? Que sont devenus les craquement autour des placards fraîchement laqués de la maison sèche?"....
Dans les chevêtres de mes nuits d'enfant
il y a des passages vers l'inconnu
des traversées douloureuses et bienfaisantes
vers l'Enfant que je deviens
Où est passé l'homme que j'étais
je sais d'avant et je sais d'après
mais de ce singulier grand écart du temps
je n'ai que les rides de ma peau
pour y trouver absence
pour ne pas savoir qui je suis
ce qui n'a aucune importance
d'ailleurs.
08:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
01/05/2008
A Bernadette (qui nous quitte)
J’ai assoiffé les rivages de ton cœur
Et ouvert les grands cils de la nuit
Pour sentir vibrer l’insondable
J’ai décousu l’aube de tes lèvres
Pour crier que nous sommes vivants
Longeant les murs blancs infinis
Des regards saisissants qui ne se croisent
Pas par hasard
Profitons de l’injustice du bonheur
Pour ne pas éviter ni se plaindre
Laissons la nuit
Nous apprendre
Que le rêve
Est notre seule vérité
16:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)