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01/05/2008

A Bernadette (qui nous quitte)

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J’ai assoiffé les rivages de ton cœur

Et ouvert les grands cils de la nuit

Pour sentir vibrer l’insondable

J’ai décousu l’aube de tes lèvres

Pour crier que nous sommes vivants

Longeant les murs blancs infinis

Des regards saisissants qui ne se croisent

Pas par hasard

Profitons de l’injustice du bonheur

Pour ne pas éviter ni se plaindre

Laissons la nuit

Nous apprendre

Que le rêve

Est notre seule vérité

 

16:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

C'est magnifique JL
un cri du coeur (j'ai assoifé les rivages de ton coeur) pour crier que nous sommes vivant,
ce texte c'est comme si la séparation réunissait à nouveau.

Écrit par : if6 | 02/05/2008

que c'est beau JL !!!!!

Écrit par : chantal/bleuzen | 04/05/2008

oui, elle est partie toute seule ou presque, sans faire de bruit, sans un mot, même pas un geste, juste un coeur gros comme ça et une timidité pleine d'humilité...
Merci à vous if6 et chantal
Amitiés+++

Écrit par : JLG | 04/05/2008

Les commentaires sont fermés.