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10/07/2007

Se cacher sous les draps

Commente les talus d’herbes folles
La main qui se grise à se mêler à la terre
A en pleurer
Une vague nostalgie d’un ciel partout
Au dessus des têtes
Défaites
Un roman où je suis ailleurs
Comme griffé
Par le soleil levant
Les mots que je n’ai pu t’écrire
Coulée d’injustice
Nausée d’un réveil éclairé
Consistance à peine écrite
De partages évanouis
A l’aube de l’insomnie
Je réveille mes rêves de pierre
Comme un amant
Ses pales certitudes
Je ne suis qu’un homme
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16:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Je vous adresse un bonjour ou un bonsoir. C'est par le blog de Joël Fauré que j'ai découvert le vôtre. Je l'ai parcouru et je me suis laissée porter par les lignes et par les mots, tantôt clairs, tantôt flous, comme les images. Un peu de terre et de mer, de l'herbe, des fleurs, des plaies aussi, mais ce qui me retient , c'est la recherche de la réparation et de la vie, toujours. Alors, je continue à vous écouter. Camille ("Caractères").

Écrit par : Camille ("Caractères") | 10/07/2007

Merci pour ce "laisser porter" et cette visite tout simplement... de caractères.
Déjà une grosse ambition que de jouer les réparateurs de l'âme, de la terre, de la mer...Faut bien (se) bricoler une attitude vaguement terrestre avec une once de ce petit oiseau aussi rare qu'une porcelaine surinamensis.
Alors merci d'écouter et de dire.
jlg

Écrit par : JLG | 10/07/2007

Tout mon concentré de bonne pensée va vers vous. Puisse-t-il rafraîchir votre front, comme d'autres l'ont fait ou le font pour moi, lorsque la sueur de l'angoisse mouille aussi les draps...

Écrit par : Joël Fauré | 12/07/2007

Les commentaires sont fermés.