15/07/2007
Tout de suite
Je me souviens de ce poisson qui avait pris la vague, et s’est perdu dedans Il s’était mis à respirer comme pour rejoindre le souffle disparu des anciens Un poisson qui se noie, c’est ridicule. Je me souviens de ce Philippe, matheux et montagnard qui a donné son souffle A une cascade de glace un matin de réveillon pour braver la mort qu’il connaissait si bien Maintenant il sait… Je suis sculpté de ces souvenirs Comme la pierre d’un sentier, des pas des hommes Je vais m’absenter malgré moi Pour essayer de revenir Meilleur ou pareil Pareil ou meilleur Mais revenir J’ai besoin de votre force De la force vive des pierres
09:35 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
n'essaye pas
reviens
tu as la force qu'il faut
Écrit par : shal | 15/07/2007
Ne tardez pas trop sur les pentes sinueuses du souvenir... si telle est votre souffrance... il faut de la force, c'est vrai, mais vos mots en sont empreints et si de temps à autre ils vous échappaient... nous les rattraperions en chemin et vous attendrions au tournant, nous nous sommes donné le mot... Vous n'avez donc pas le choix, revenez! Merci pour les photos, assurément belles. Camille.
Écrit par : Camille | 17/07/2007
C'est superbe !
Écrit par : Colette | 17/07/2007
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