06/12/2006
Appelduboutdeleau
mardi soir tard...
Là, il y a dix minutes
Une coccinelle s’est posée sur mon cœur
Elle a mis des mots de sel et de cannelle
Sur ma peau
Ça disparaît avec les larmes
Je n’ai pas tout compris
De son histoire
Qui m’a semblé être la mienne
Elle a tissé des racines au bout de mes mots
Jusqu’aux sables de Couleuvre
Des alluvions de mémoire épicée
C’était une coccinelle Créole
(A points rouges)
Qui m’a rappelé à ma nanni,
(Que je n’oublie pourtant jamais, mais là, elle était vraiment présente)
A ce pays du boutdelamer
Qui vibre dans chacune de mes respirations
Chacune de mes paroles
Ce pays de fougères et de vents
Ce pays de moiteur et de labeur
Ce pays qui est le mien, un peu (Rappelle tu me l’as donné Caso un soir de Rhum où nous étions frères…nous le sommes toujours).
Pour presque rien,
Une coccinelle de fin d’automne,
J’ai senti la terre me sourire
Et j’avais tes mains dans mes mains
Et j’étais assis avec toi à Bois Quarré
Sur la terrasse
Regardant la nuit
Noire et blanche
Sans un mot
Sans un silence
13:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Sans un mot, sans un silence"...
Ile
Écrit par : ile | 07/12/2006
"De silence en silence, feuilles de nuit
s'évapore le sommeil et s'étire encore le jour...."
Écrit par : nagra | 08/12/2006
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