10/12/2006
L'écrimoire
Rien de plus
Que l’infime
Savoir que tu sais…
Parler du silence
Être inondé
De ton tremblement
J’ai inhalé
Les certitudes
De mes ancêtres
Et
Sacrifié
Aux tombeaux sans visage
Des revenants
Les écumes opaques
Livrées aux vents barbares
Sont le pouvoir
Des pauvres
Et des conteurs
Pour survivre
A l’insolence
Mes mains sont sculptées
Des souffrances
Inavouables de la race
Il y a dans ton absence
L’infirme présence
De l’intime
Une revanche
Inespérée
De plénitude
Comme si la plage
Se limitait
A son propre grain de folie
Et fécondait les étoiles
Dans un sursaut
Primitif de lucidité
Il en faut
Des regards
Pour enfanter le monde
S’en tenir
A l’impossible
20:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Merci de votre visite sur mon blog, je viens découvrir le vôtre et il me plait beaucoup : couleurs présentation, force des mots et beauté des photos . j'y reviendrai et je mettrai un lien avec le mien . Bonne nuit et à bientôt NicoleA
Écrit par : NicoleA | 18/12/2006
L'association de cette image et du texte est superbe...
S'en tenir à l'impossible
Pour atteindre l'inaccessible...
Que votre nuit soit aussi belle que l'est votre poème.
Écrit par : Laudith | 19/12/2006
ça éclabousse
comme une bougie
silencieuse
.
Écrit par : Kouka | 24/12/2006
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