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14/05/2006

Métisse

Mais qui donc
saura qui nous sommes qui
viendra nous toucher juste là aux limites
de nos corps pierres et courbes
qui prendra le temps qu'il faut
pour ne pas que nous tombions

Aux limites de nos pleurs essentiels
Il y a des jetées de respirations insoumises
Comme des pierres fécondant la mer

Des ricochets d’émois
Improbable incarnation liquide
Une chute des herbes
Sans serment
Une ombre retenue par la main


 Le bonheur ne pèse rien


 Un grain de sable fait naître les marées

 


 

medium_de_ses_larmes_nait_le_monde.3.jpg

16:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Pour Patience.
Je joins ma voix à celle d'E.Pezo, qui porte en echo toutes les voix de ceux que nous aimons, que nous avons aimé.
"Quand tu prends le fer d'une misère
Ne raidis pas ta nuque pour ne pas la briser,retrousse les manches de ta vigueur
au fond de toi même, et avale la sueur de tes souffrances pour sceller ta mémoire de l'empreinte du combat !
amicalement.

Écrit par : jeanne | 16/05/2006

la tendresse vous rejoint
à l'endroit
où meurent les miracles
sous l'écorce
derrière les pupilles
au-delà des récoltes vacillantes de l'aube
en dessous des pierres où reposent les fossiles

à l'endroit où vous dessinez les présences de la vie

Ozalik

p.s.: en guise de soleil, un pissenlit entre les doigts

Écrit par : Ozalik | 16/05/2006

Merci de ton passage...
chez moi...
tendresse.

Écrit par : jeanne | 18/05/2006

Les commentaires sont fermés.