01/04/2006
Légendes
Cri nu des ruelles éconduites
J’ai traversé les ronds de cascade de l’émoi
Quand mon silence s’étirait
De la rue des Chardons
A la rue de l’abbé Regnard
J’y puise des pintes d’histoires
De celles que l’on s’invente, Marc
Files intimes et ininterrompues de fictions
Qui mettent du savon dans les yeux
Et pimentent nos greniers à souvenirs
Raphaël en vitrier de l’infime
Scande nos vies
Comme un passeur de sens
Il sait même s’éterniser
Dans nos rébellions
D’adulte à venir
Je Nous réinvente ce soir
Trente cinq ans plus tard
Ce n’est pas un poisson d’avril
Simplement
La folle envie
De vous embrasser.
Jean-luc
tableau de Michel Suret-Canale
15:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
De quand on croyait au Paradis Terrestre ?
Écrit par : Jeanne | 01/04/2006
J'aime bien la nostalgie qui pointe de ce poème. La tendresse aussi..
Écrit par : Lydia | 02/04/2006
Superbe tableau...
Écrit par : Jeanne | 03/04/2006
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