05/03/2008
Seul Oeil
Le soleil déchire l’ombre
De notre printemps
Et pourtant les pierres en cascades
Ravinent le seul être qui manque
La tenture de la chambre
Ne se déplace plus
Elle strie l’espace en lame affûtée
De mémoire vive
Comme un coquillage sur la plage
Mes pensées s’isolent sans remous
Juste la place pour se retrouver
Dans une sérénité inhabituelle
Un moment découpé au scalpel
Sans silence sans bruit
Un moment d’intense émotion
Une heure perdue qui perdure
Et je me regarde dans les larmes du soleil
Retrouver mon âme
Me parait si improbable
Que j’y crois encore
16:40 Publié dans Blog | Tags : soleil, être, déchire, croire | Lien permanent | Commentaires (3)