21/08/2016
Humeur matinale persistante
Je vis de souvenirs oubliés
de ta main sur mon cou
quand la brise se lève
Je vis parce qu'il ne faut pas renoncer
renoncer à soi-même
renoncer à ces réveils solitaires
A la toute première gorgée de café
et jeter le reste
Ne garder que l'essentiel
ne rien garder
juste se souvenir lorsqu'il est encore temps
des écorchures sur les genoux
des séparations impossibles
avec la fille du 6éme
de la beauté de sa mère
devant le parc Monceau
du vacillement incertain
sur la balustrade de la fenêtre
quand l'enfance devient un cauchemar
juste se souvenir
de l'immensité du désert
du sable qui roule sous ses pieds
à nous ensevelir
de la chaleur des nuits sucrées Antillaises
juste
cette profonde blessure
qui se souvient d'avant le mal
d'avant tout pleur
quand même les pierres parlaient
et le vent caressant écarquillait nos yeux encore enfant
juste se souvenir
que rien ne nous faisait peur
rien n'était impossible
nous étions les enfants du soleil
Depuis
quelques souvenirs
ont obscurcis l'horizon
et on ne sait plus où commence le ciel
nous sommes les sans ciel
d'un monde
qui ne sait plus se regarder
qui ne sait plus où regarder
Alors que tout est là
au tout dedans
là où se forge
la ravine de nos émotions
le printemps de nos jours meilleurs
10:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
"Alors que tout est là"... ce "tout" si difficile à ne pas perdre de vue ! Un beau texte JL, tellement émouvant.
Écrit par : Ile E. | 29/08/2016
Tout merci Ile
totalement précieuse...
JL
Écrit par : GASTECELLE | 30/08/2016
Tout merci Ile
totalement précieuse...
JL
Écrit par : GASTECELLE | 30/08/2016
Merci pour tout ce que tu écris...Bisous de la Corse..chantal
Écrit par : carpentiero | 15/02/2017
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