19/03/2013
Le télégramme bleu
(Photo JLG)
Aux rives de notre cécité
Rien ne se dit
Qui n’ait été déjà dit
Les mots cloués aux rides du soleil
Pleuvent les larmes
A déchirer l’oubli
Il reste quelques mensonges
Comme des brûlures sur la peau
Les pensées de l’ombre
Qui ne se prêtent pas à sourire
Envahissent nos corps
Palpitations répétées
Des empreintes indélébiles
De nos insomnies
Cauchemar du réel
La terre a la migraine
Mes rêves de monde bleu
Sont en apnée
Et je fais des tas de souvenirs
Comme on partage après un holdup
Je ne sais plus qui sont les voyous
Les acouphènes du bonheur
Me sont devenus étrangers
Un rai de lumière
L’ombre d’une fissure
Mes seuls vrais compagnons
Ont désertés ce monde
Et pourtant je ne me résous pas
A espérer et à aimer
J’attends le télégramme bleu
Qui annonce le réveil
17:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
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