01/02/2012
Blanc...
Un voile de blancs
Provoque nos consciences
Epaisseur éphémère de nos doutes
Des blancs profonds aux blancs lumineux
Réveillent nos noirs insoumis immortels
Nous traçons avec un doigt d’enfant
Les stigmates de notre présence
Grain de sable dans le désert
Recueilli au coin de l’œil
Notre relative puissance à exister
Interroge le temps qui nous échappe
Horloge détraquée de nos certitudes
Je me perdais dans ces blancs
Dont la différence était autant tactile
Que visuelle
Un sein maternel introuvable
L’émotion pouvait s’y nicher
S’inventer en strates successives
Sédiments des origines de nos mensonges
Et de notre incomplétude
Matrice insolente de nos palpitations dérisoires
Les larmes induisaient l’espoir
Inspiraient un narcissisme à peine dissimulée
Le blanc avait gommé le blanc
Il respirait notre aphonie
Secs comme les pierres
Nous pouvions recommencer
A nous croire vivant
07:18 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
très beau, dans le blanc j'y sens aussi les odeurs
Écrit par : lutin | 02/02/2012
Merci Lutin, les odeurs de la terre
réveillent nos soupçons d'espoir et de vie
ils imprègnent un élan vital qui nous incite à ne pas renoncer
Amitiés
JLG
Écrit par : JLG | 03/02/2012
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