22/09/2010
sieste
Instable
La mer nous enfante en
Copeaux d’écume
Et reflets de souvenirs
Cortège de nouvelles vivantes de l’épaisseur de l’émoi
Les rides irisées du bonheur
S’abattent en rafales insolentes et salées
A la nervure du regard
Echanger une intime complicité
Silence de peau glabre
Cœur à cœur envoûtant
Ecrit-vain d’une aurore à venir
L’ébauche de la nuit
Se construit de désirs irradiés
D’odeurs de frottements
De gestes inventés et lisses
Révéler de l’amour
Comme on grave dans les rêves
Avec les mains offertes de la caresse
S’émouvoir encore du contact fugace
Subtil et fugitif du frémissement
Du souffle d’air que tu provoques
Transparence des corps
Dans un désert incessant
Qui enlise les berges virginales
De nos sourires
Se sentir un héros
Pour de vrai
Ecouter les mots d’un ami
Oublier le désarroi
Et se prendre à rêver
Camarade
Rien qu’un petit rêve de rien du tout
Qui nourrit d’émotions
Qui nous fait exister
1h48 de respirations
une longue poignée de main
un moment partagé
un moment fragile et rare
comme un retour de pêche
une sieste sans ombre
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
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