15/05/2009
Frisson
J’ai comme un frisson
De terre qui me traverse l’échine
Une brume caressante qui noie mes yeux
des cheveux de mer
j’ai des pierres plein la bouche
à éclater mon sourire
j’ai cette fissure où s’engouffre
Le regard inventé par l’aurore
j’ai les mains ouvertes à l’attente
de ces nuits apaisantes de désirs
un tremblement de pluie
à fleur d’oreille
qui réveille la tendresse
enfouie des cœurs asséchés
cette fragilité qui m’enveloppe
de la force des tempêtes
bonheur volatile d’un instant arrêté
aux berges de mon cœur
fusion incessante de l’odeur
des bouts d’étoiles
arrachées à la renaissance
de gestes oubliés
te prendre par la main
et t’emmener loin du tumulte
quotidien de l’oubli
réapprendre la tendresse
18:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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