08/02/2009
L'Autre
Immobile, presque contemplatif
Séduit par le balancement imperceptible du ressac
Dans la solitude d’un océan de bouches ouvertes
J’écoute la vibration terrible d’une histoire
Qui n’est pas la mienne
Qui est aussi le mienne
Petit d’homme toujours sur la brèche du tumulte
J’ai besoin de vos yeux pour me reconnaître
-Pour me voir-
Besoin de vos larmes et de vos joies
De vos chagrins et de vos révoltes
Pour mettre mes pas dans des traces à inventer
Quelle lisière me tient debout
Inaugurer l’invisible regard
Qui sans un mot me dira le chemin
Qui mène jusqu’à moi
Qui mène jusqu’à toi
Les gerçures du sol me sont familières
Autant que le vent dans les branchages de mes pensées
Artefact insaisissable de l’orgueil
En chaque chose il y a de moi
Il y a de toi
Ce passage mal entendu d’une rencontre
Ce merveilleux voyage
Où tu
existes
10:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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