31/12/2008
Ni plus, Ni moins
La pierre se fend
A cœur ouvert
Laissant échapper
Deux mains tendues
Frêles et frémissantes
Rappel des césures
De nos vies impalpables
La force se décline
En émotions sans larme
Mes mots sont les tiens
Et je n’appartiens qu’à la terre
Mes plus beaux voyages
Sont ceux de mes pensées
Frôlant ton regard égaré
Où je me reconnais
Je me suis perdu à vouloir
Vivre sans toi
Les pieds déracinés
De mes origines incertaines
J’ai réinventé une histoire
Où mon père reste absent
Où ma terre est nourricière
Une histoire où sédimentent
Mes souvenirs en strates
Irrégulières et rassurantes
Une histoire où le silence
Accompagne mes cris d’enfant
D’homme devenu aphone
Je ne suis que les mots de la terre
Imparfaite érosion
D’une articulation naissante
Dans les braises profondes
De vos mains ouvertes
Inutile incantation
Qui me rend humain
Le temps de le dire
Ni plus
ni moins
09:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je passe ici invisible,
Ton espace,
Une infime trace
Un bouquet de possible......
belle année,isa
Écrit par : IsaBersée | 01/01/2009
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