29/03/2008
Le Dormeur du Val
( dessin de KLA)
Un trait de graphite strie le ciel un cri peut-être
Une vague de silence vrai
« dans le cresson bleu »
Transforme les herbes frissonnantes
En lames acérées et tranchantes
Le vent s’est tu
Et plus rien ne court sur la page blanche
Qu’un trait arrêté
Comme une apostrophe
Sur une main raidie
Un accent de solitude
Aux rivières des tempes sèches et froides
Les pensées s’arrêtent là
Enormes insignifiantes
La rature de la vie égratigne
Même ton sourire
Tu ne pleures pas
Tu te souviens de la mort
Et ta main glisse sur le papier
Pour redonner vie à l’espoir
08:26 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Enormes insignifiantes
La rature de la vie égratigne....
oui...
kla
Écrit par : kla | 29/03/2008
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