12/03/2008
La nuit
J’ai oublié les mots griffonés
Que j’avais posé à la marge de ton cœur
Des mots anciens striant le ciel de lèvres bleues
Des mots qui ressemblent à mon rire d'enfant
Quand le soir n’est pas si noir
(tu sais ce noir brillant d'écume)
Et qu’une lueur d’amitié
Brode la nuit de satin et de cuir
Des mots dont la lueur
Ne dissimule pas les larmes opaques
souffrantes
De mes insomnies vivantes
Discrètement présent
A ta mémoire velours
Je suis ton ami
depuis toutes ces nuits
où l’âme du jour
nous réunit
sans même y penser
21:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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