29/08/2007
Duroc photographiant sa pierre
Christian Duroc Sculptures
19:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
clin d'oeil à Pierrefixe
Je l'ai aimé cette pierre que je t'ai vu une semaine
durant
travailler, toucher,mordre...
sans doute était-ce ma pierre
l'espace de ce moment
où la connaissance
avait su autant me troubler
je l'ai regardée
à m'user le regard
à réparer ma propre blessure
pour ce moment je te remercie
christian pierrefixe dit Duroc
ça ne s'invente pas
19:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
L'arme à rire
Comme une larme
Qui n’en finit pas
De couler
Les reflets ne sont pas absents
De mon silence
Comme une ligne de faille
Il y a dans mon articulation
Des césures imprévisibles
Une fêlure
Que la mer colmate
Aussi mal
Que mon application
A être humain
La connaissance ouvre
Une brèche parfois
Qui réalise une souffrance
Heureusement les larmes
Crient
Plus fort que les mots
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2007
Au coeur de la vie
Au coeur de ma vie
On torture même les coquelicots
Il n’y a pas de raison
A l’effroi
Ni au désespoir
Et pourtant
Chaque herbe saigne
Et pleure en cachette
C’est fou le bruit
Que fait le silence
Du non dit
J’aimerais tant aimer
Comme une fleur se penche
Sur ton épaule
Sourire
Comme un enfant
Qui ne doute pas
Avoir les doigts
Au bout des mains
Pour te serrer dans mes bras
Avoir les bras
Au bout du cœur
Pour te dire
Je t’aime
20:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
13/08/2007
Retour
Il y a des instants
Presque captifs
Où le temps se soustrait
Même le silence se tait
Des moments où les pierres se fendent
Comme un corps écarté
Et il y a comme des sourires de feu
Qui inventent l’amour
Je n’ose même plus parler de
La souffrance
Tellement tes mains étaient belles
Et si précises
Précieuses mêmes
En ce jour où la nuit s’est confondue
Avec des bouches fermées
Comme un baiser qu’on reçoit
Sans l’avoir demandé
Ni ne pleure
Ni ne parle
Ecorce de toi-même
J’entends ce que tu ne dis pas
Une main comme une coque
Juste pour te contenir
Encriers livides
Sutures refermées sur l’oubli
Comme pour se souvenir
Que même l’oubli
Ne s’oublie pas
à Laurent ACHI
06:15 | Lien permanent | Commentaires (3)
05/08/2007
ça Respire
15:22 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)