13/08/2007
Retour
Il y a des instants
Presque captifs
Où le temps se soustrait
Même le silence se tait
Des moments où les pierres se fendent
Comme un corps écarté
Et il y a comme des sourires de feu
Qui inventent l’amour
Je n’ose même plus parler de
La souffrance
Tellement tes mains étaient belles
Et si précises
Précieuses mêmes
En ce jour où la nuit s’est confondue
Avec des bouches fermées
Comme un baiser qu’on reçoit
Sans l’avoir demandé
Ni ne pleure
Ni ne parle
Ecorce de toi-même
J’entends ce que tu ne dis pas
Une main comme une coque
Juste pour te contenir
Encriers livides
Sutures refermées sur l’oubli
Comme pour se souvenir
Que même l’oubli
Ne s’oublie pas
à Laurent ACHI
06:15 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Bonjour de retour,
Et bien sûr avec le plaisir de pouvoir lire de nouveau... Régulièrement, les lignes blanches qui dansent sous les yeux entourées du halo de si discrètes émotions ...toujours à fleur de peau...peut-être sans ciel mais pas sans reflets....
amitiés.
Écrit par : strand | 15/08/2007
Superbe...
Écrit par : euqinorev | 15/08/2007
oui magnifique
contente aussi de te relire.
Écrit par : if6 | 16/08/2007
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