12/03/2006
Désert
J’ai fait sable ras
De mes saisissements
Lever les yeux au ciel
Comme pour apprendre
A lire les rugosités du vent
A chaque pas déclaré
Il ne faut pas penser
L’amour
En termes publicitaires
Je suis en ton désert
Défaillance inévitable Fêlure tectonique
Qui jouxte les lèvres de l’angoisse
Oreille écorchée des stries de la langue
J’empreinte ton corps
A la terre des mots contrits
Collision crissante
Prosodie charnelle de mon invalidité
J’ai avalé mon regard pour parler de la vue de l’ombre
Parloir obscur de ma naissance
Cri bandé de ma jouissance
Parler Voir
La parole s’annonce dans un mouvement de Vent
Où
Je perds un peu de Moi
Je gagne un peu de Toi
13:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
la mer et le desert c'est vraiment tout ce que j'aime, si opposé pourtant, si tu veux savoir ce que je ressens demande aux oiseaux, là-bas... bon dimanche venteux ici, pluvieux là, amicalement.
Écrit par : if6was9 | 12/03/2006
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