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03/03/2006

TOI

 

 

 

« Le canot de l’amour
                             S’est brisé contre la vie courante
Je suis quitte avec la vie
Inutile de passer en revue
                            Les douleurs
                            Les malheurs
                                               Et les torts réciproques
Soyez heureux ! »

 

                  V. Maïakovski

 

Des pans de murs du silence
Au commencement de tes gestes
Il y a des coupes renversées de sommeil
Cicatrice hallucinée
Du rêve
Accroche ta tête
De ce débordement de soleil
A l’encadrement des fenêtres
Bouge ton corps
Comme tu parlerais
De ce geste
Où on ne dit rien
Traverse de ta force
Les limites de l’eau
Où un coin de ciel
Vire ses courbes
A la pointe levée du silence
Regarde tes yeux
Les yeux dans les yeux
Il est temps
De brûler
Les livres
Que l’on n’a jamais écrits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

... et d'ignorer la suite et d'ignorer que vieillir est une terreur nouvelle... et d'ignorer que l'on peut s'habituer à sa douleur... et d'ignorer qu'au regret des corps galopants le ciel se vide sur le parvis des chapelles vertes...

et encore ne plus douter que le ciel peut déverser toute sa chimie... nous avons aussi de l'O.

(merci de partager ce texte magnifique. Merci pour ce qu'il suggère de fictions qui s'ajuste si bien, parfois, au réel).
Ozalik

Écrit par : Ozalik | 31/03/2006

Les commentaires sont fermés.