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27/02/2006

SANS

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Matin de bouches cousues

Matin cerné des épaves de mes nuits

A la fibule de tes mots

(Rire saturé de ma semence)

Infidèle murmure

Qui sait taire la ruine

Le réveil du soupçon

Nargue l’hystérie des mots

J’ai fermé le bocal aux caramboles

Pour

Eviter de croire au miracle

Et pourtant ce matin "j'y crois"

A la rencontre du sourire

Sans chair meurtrie

"sans"

 

 

Le vent respire le linge qui sèche au soleil

07:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

Commentaires

Je l'entends le vent.
Il vient verdir les nuages et ouvrir ta main
parce que le bonheur se vide avant de se penser.

Écrit par : Kanji | 27/02/2006

fasses que ma main s'ouvre plus souvent
qu'elle ne se ferme
Le vent Kanji s'en souviendra sans y penser
il caressera l'ultime pierre

merci à toi
jl

Écrit par : JLG | 27/02/2006

L'harmattan ébouriffe les nuages
De tes mots,
Un soupir peut plier les tilleuls
Sans âge.
Nul doute, ta main se délie,
Et déploie les vertèbres
D'une époque agenouillée.

Et oui, ce matin "j'y crois" aussi.

Écrit par : S. | 28/02/2006

Croire et y croire encore,
encore et toujours...
Si vivante...
l'essence même jl...
"sans" bien sûr...
bien sûr.

Écrit par : Jeanne | 28/02/2006

"le bonheur se vide avant de se penser..." j'aime.

Merci de votre récent passage chez moi.

Écrit par : Kate | 28/02/2006

Les commentaires sont fermés.